À l’issue d’une longue préparation et en coopération avec l’autorité judiciaire nationale de l’Équateur et l’Organisation des Nations unies pour l'éducation, la science et la culture (UNESCO), Sea Shepherd Galápagos a organisé son tout premier cours de renforcement des capacités sur la symbolique Convention du patrimoine mondial et son application dans les îles Galápagos.

Pour Sea Shepherd, les îles Galápagos ont toujours représenté une limite que l’humanité ne doit pas franchir - Photo : Sea Shepherd/Tim Watters

Pour Sea Shepherd, les îles Galápagos ont toujours représenté
une limite que l’humanité ne doit pas franchir
Photo : Sea Shepherd/Tim Watters

La Convention sur la protection du patrimoine culturel et naturel mondial (la Convention du patrimoine mondial) est un instrument efficace à l’échelle internationale pour la protection du patrimoine culturel et naturel.

Au départ, nous avions simplement l’intention de proposer un symposium sur le sujet aux îles Galápagos. Grâce au soutien de l’école équatorienne de la magistrature (Escuela de la Función Judicial del Consejo de la Judicatura del Ecuador), nous avons été en mesure de proposer bien plus :

Nous avons proposé un cours en ligne intégré au programme équatorien officiel de renforcement des capacités. Ce cours obligatoire a été suivi par des juges, des procureurs et des avocats compétents pour traiter des affaires impliquant les îles Galápagos. Plus de 400 personnes ont validé ce cours, un chiffre sans précédent dans la région lorsqu’il s’agit d’inscriptions à des formations environnementales. Le cours de formation a été complété par un symposium juridique à Guayaquil, Équateur continental, et sur l’île Santa Cruz des Galápagos. L’objectif du cours et du symposium était d’analyser l’importance de la Convention du patrimoine mondial pour la protection des îles Galápagos en tant que site du patrimoine mondial. La Convention demeure un outil efficace pour les juges et procureurs cherchant à faire appliquer les lois environnementales dans des zones protégées telles que les îles Galápagos.

Les experts juridiques suivants sont intervenus dans le cadre du symposium :

- Alcira Sandoval et Indira Salazar, représentant l’UNESCO - Remigio Sacoto, représentant l’école équatorienne de la magistrature - Mario Peña, professeur de droit environnemental à l’Université du Costa Rica - Hugo Echeverria, représentant Sea Shepherd

Les îles Galápagos ont été le premier site à être inclus dans la liste du patrimoine mondial de l’UNESCO - Photo : Sea Shepherd/Tim Watters

Les îles Galápagos ont été le premier site à être inclus
dans la liste du patrimoine mondial de l’UNESCO
Photo : Sea Shepherd/Tim Watters

Nous avons pu démontrer aux participants que la constitution de l’Équateur ainsi que la Convention de l’UNESCO constituent clairement une base solide pour la protection, la conservation et la réhabilitation de l’écosystème unique des îles Galápagos.

Les îles Galápagos ont été le premier site à être inclus dans la liste du patrimoine mondial de l’UNESCO. La conférence a été organisée pour commémorer les 37 ans de la classification du site en tant que site sacré aux paysages naturels d’une rare beauté.

Le projet juridique des îles Galápagos est maintenant dans sa cinquième année et continue à se focaliser sur les îles Galápagos en tant que région à la valeur universelle et à l’attrait incomparables, ce qui est en accord avec la mission de l’UNESCO.

Pour Sea Shepherd, les îles Galápagos ont toujours représenté une limite que l’humanité ne doit pas franchir. La protection de ces îles et de leur extraordinaire réserve marine est extrêmement importante. Suivant les mots du fondateur de Sea Shepherd, le capitaine Paul Watson, "[Les îles Galápagos] sont une région sacrée. Il sera très difficile pour [l’humanité] de respecter un autre écosystème si nous ne pouvons même pas respecter l’écosystème le plus célèbre sur la planète pour son caractère unique."

De gauche à droite : Mario Peña (Universidad de Costa Rica) ; Alex Rivadeneira (Consejo de la Judicatura) ; Ricardo Morales (Escuela de la Función Judicial) ; Remigio Sacoto (Escuela de la Función Judicial) ; Indira Salazar (UNESCO) ; Malena García, Hugo Echeverría et Alex Cornelissen (Sea Shepherd) - Photo : Sea Shepherd

De gauche à droite : Mario Peña (Universidad de Costa Rica) ; Alex Rivadeneira (Consejo de la Judicatura) ; Ricardo Morales (Escuela de la Función Judicial) ; Remigio Sacoto (Escuela de la Función Judicial) ; Indira Salazar (UNESCO) ; Malena García, Hugo Echeverría et Alex Cornelissen (Sea Shepherd) - Photo : Sea Shepherd

Participants au cours sur la symbolique Convention du patrimoine mondial - Photo : Sea Shepherd

Participants au cours sur la symbolique Convention du patrimoine mondial - Photo : Sea Shepherd